lundi 8 octobre 2012

Shoes issue

@garancedore
Ça chuchote, ça bruisse. Et ce de plus en plus fort. Aux abords des défilés, dans les pages des magazines, sur les blogs et même pas plus tard qu'il y a quelques minutes au Grand Journal lorsque Garance Doré a prononcé ce mot si peu charismatique : le plat.
La nouvelle tendance c'est le No Heels.
 

Adieu talons de 12 , bonjour confort. 

Adieu grâce, bonjour graisse.

Non, même les bonnes vieilles compensées sont interdits de séjour. Finies les heures à saliver devant des bijoux de chaussures à donner le vertige.

Alors comment on succombe à la folie presque ennuyeuse de la semelle plate ?

En quatre points :

- Les slippers : 

Ces drôles de chaussures, combiné hybride de ballerines et de babouches. De Charlotte Olympia (aaaaahh les slippers chats - tellement décalés mais si désirables) à Zara tout le monde y va de son interprétation. Le problème c'est ce qu'en pense les autres.
Mon mec : pourquoi tu te balades en pantoufles rue du cherche midi ?
(M'en fous il y connait rien à la mode)
Ma mère : ma chérie, ils sont sympa tes nouveaux chaussons esprit Louis XVI.
(M'en fous elle y connait rien la mode).
Une copine, toujours plus sapée qu'un défilé Chanel : Qu'est ce que c'est que ces shoooeees ?
M'en fous elle y c….Bon d'accord,  ce n'est pas la plus flatteuse des chaussures.
On oublie.


….


Tu as vu les clippers à clous Zara ? T'as vu ???? File moi ma CB !


Slippers Charlotte Olympia

- Les sneakers : 
Depuis plusieurs saison déjà, les créateurs des plus beaux stilettos - Lanvin, Louboutin pour ne citez qu'eux - s'adonnent à la basket. Et de Paris à New-York, plus un slim qui ne se soit nonchalamment glissé dans une basket montante.
C'est si tentant, ce côté détaché, ce petit air qu'on se fredonne à l'oreille, en se disant qu'on est au dessus de tous les artifices de la mode, que notre féminité ne se joue pas 10 cm au dessus du sol.
Jusqu'au premier miroir.
Mon jean a pris autant de taille supplémentaires que mes talons ont perdus de centimètres, non ?
Non ???

- Les bottes de pluies : 

Idéales quand on passe six mois de l'année dans la grisaille parisienne. Et pour peu qu'on ne les choisissent pas à motifs (pitiééééé) elles décalent joliment une mini. Je mettrais les miennes tout l'hiver, si elles n'épousaient pas aussi bien le galbe de mon mollet. Elles font corps avec ma jambe, au point de convoquer une caserne de pompiers (tous les prétextes sont bons) pour les retirer.
Ca me rend claustrophobe des orteils cette histoire.

- Les boots Dickers d'Isabel Marant. 

On triche un peu avec son mini talon, mais moins de 6 cm dans le dictionnaire de la mode est synonyme de plat.
Un soupçon rock, super pratiques, se mariant aussi bien avec une robe qu'un jean, elles pourraient de glaner la palme de "meilleures chaussures de tous les temps". Sauf qu'elles sont partout. Chez Asos, pour 36 euros par exemple. Alors quand on a investi dans les originales, on est pas loin de se faire tatouer Isabel Marant en rouge sur la semelle. Et de l'instagramer une dizaine de fois par jour. Juste pour dire.


Dickers Isabel Marant
Et si ? Et si ?
Et si en fait tout ce ramdam autour du plat, était tout simplement orchestré pour clamer ce que la française sait depuis des années.
C'est en ballerines qu'on voudrait passer notre vie !

Aaaah la force de l'intemporel !

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