mardi 15 mai 2012

A l'heure espagnole



Dans une rue à l'insolente banalité qui caractérise ce quartier parisien (un endroit où les mots en it-trucmuches et trendbidule ne sont pas la norme- toute ressemblance avec le 3ème ou 11ème arrondissement de Paris est fortuite), le rebord de la vitrine d'un magasin.

Deux jambes presque entrelacées révèlent mains et regards engagés dans une conversation aux accents chantants. Il existe de ces cultures qui rendent la grisaille du béton confortable, qui donne de la vie à l'insignifiant, qui emporte ailleurs en instant.



Dans les rues de animées du Barrio Gothique de Barcelone par exemple.


 
Des lieux où la beauté provient des gens qui les composent.

C'est beau de pouvoir s'échapper à deux pas de chez soi.
Et d'être étonnée par le quotidiennement par le quotidien.

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