lundi 2 septembre 2013

Jewels into my skin

  
 
L’autre jour on parlait tatouage en famille.
Parce qu’une grande partie des merveilleuses créatures qui constitue mon bastion de cousines se sont joliment fait orner le corps.

Leurs tatouages sont discrets et délicats et ne se dévoilent pas en un coup d’œil. 

Justement, c’est en découvrant un - qui m’avait échappé jusque là - sur une d’entre elles que je me suis exclamée : « J’adorerai avoir un tatouage aussi ! ».
Puis, quelques secondes plus tard « Mais je n’en ferai jamais ».  Et d’expliquer devant leurs yeux amusés, ma versatilité chronique en matière d’envies.
Des choses le plus futiles au choix de vie les plus bouleversants, je change d’avis constamment.
Alors s’encrer la peau, même du plus symbolique des messages, pour s’en lasser en quelques mois, je préfère ne pas prendre le risque.
Elles avaient souri et on était passé à autre chose en terminant notre bière.

Sans savoir pourquoi la conversation résonnait en moi. 

Pourquoi ce désir de tatouage était-il à la fois lancinant et éphémère (ok, un sentiment super bizarre mais qui existe, croyez-moi !) ?

Comme un besoin de marquer le temps, d’enraciner un moment de vie, d’affirmer un mantra (ouai bon ça suffit on est pas dans Mange,Prie,Aime non plus !). 

Ca me plait le sens qu’on cache derrière un tatouage. Plus ou moins profond, on a pas tous fumé l’herbe du Dalai-Lama.
Et parfois c’est juste esthétique. C’est bien aussi.

Un peu comme des bijoux au fond.

En fait je soigne mon envie de tatoo en accumulant les bijoux.


Mes préférés sont ceux qui se transmettent.
Celui qui vous le donne a toujours une histoire à raconter. C’est une bonne base, pour écrire le chapitre d’après.

J’aime aussi les histoires qu’on se conte à soi-même en s’offrant un bijoux. Pour se récompenser (meilleur prétexte d’achat de tout les temps, la récompense !), pour se motiver, pour se plaire, pour s’amuser aussi (il n’y a qu’à voir la déferlante des bracelets brésiliens).
C’est amusant de voir se tisser le lien avec le bijoux, d’observer sa valeur grandir avec les souvenirs qu’on y associent. Un rapport presque épidermique (vous suivez la similitude avec les tatouages !).
D'ailleurs, les créateurs ne s'y sont pas trompés. 


Kate Moss, jamais dans les mauvais coup, s'est directement inspirée de ses tatouages pour ses collections avec le joaillier Fred. Délicats symboles, de l'ancre à l'étoile, qui se laissent deviner. En douceur.


Les croix de Stone Paris me font le même un effet. On les porte au creux du cou presque comme un talisman. Dont les secrets ne se révèlent qu'à celui qui les porte. 


La sublime Astrid Berges porte une croix Stone

Et que dirent de ces bagues fines qui s'accumulent à nos doigts comme les charms porte-bonheur à nos poignets. 
Chez Giles & Brother ce qu'on ne se grave pas dans la peau, on l'inscrit sur des bracelets en laiton au charme brut. Chacun numéroté. Une pièce unique qu'on se colle au poignet.



Spike Bracelet de Giles & Brother

Voilà comment je soigne ma frustration du tatouage. Je donne du sens aux bijoux.
Et là je suis championne du monde: tous les prétextes sont bons. Souvenirs de voyage, encouragement, récompense, chagrin, joie.
J'achète. Je donne du sens.
Je donne du sens. Je déculpabilise.
Franchement pourquoi se prendre la tête avec un tatouage ?

2 commentaires:

  1. Cette réflexion sur les tattoos, je viens de l'avoir en croisant une fille avec une petite ancre sur l'arrière de la cheville ...

    De "haaa, trop joli, et si moi aussi je .." à "...jamais jamais jamais et de toute façon ça sera comment quand je serai vieille et ridée" en moins de 20 secondes.

    Toutes les mêmes ;)

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  2. :) Et toujours cette éternelle question : Craquera ? craquera pas ? Allez hop une petite bague pour calmer mes ardeurs !

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